Pas d’arbres coupés pour mes lampes.Pas de bois exotiques

Qu’on se le dise: aucun arbre robuste, aucun arbuste vivant, aucun arbrisseau naissant n’a été arraché à sa terre natale dans le but que je le transforme en lampe. Je n’ai utilisé que des essences d’arbres locaux,morts sur pieds ou coupés par une tempête, par la neige ou lors d’un coupe-feu forestier ou d’un élagage.

Le bois m’inspire

C’est le morceau de bois déjà coupé qui m’inspire. Souvent j’ai dans la tête le résultat final (ou quelque chose s’en approchant).  Alors, je vais garder ce morceau en me disant: “Je m’en servirai, je ne sais pas encore pour quoi, mais je m’en servirai.”

Une autre vie pour du bois abandonné

Je ne veux pas que cette partie d’arbre soit brûlée ou pourrisse près des siens. Je la prends, je la travaille, je la scie, je la sculpte, je la caresse, je la ponce, je la traite et elle devient lumière.

Lampe unique et douce lumière

   *Chaque lampe est unique puisque le tronc ou la branche l’est. Sa lumière est douce, propice au calme, au repos. Favorable à la réflexion ou au lâcher-prise, à la rêverie.

   *La majorité des ampoules sont des leds. Elles consomment très peu mais surtout, ne chauffent pas ou très légèrement.

   *Suivant l’essence de l’arbre, au bout d’un long moment, on sent la suave odeur de l’arbre (thuya, cyprès, genévrier cade …).

   *Souvent, aussi, la forme ou l’originalité d’une ampoule m’incite à lui faire un décor de bois. Certaines lampes ont un pied en béton ou en plâtre ou en bois. D’autres n’en ont pas.

Un régal

Pour chacune, avec elle, j’ai une histoire particulière. L’histoire du lieu où j’ai pris le tronc, de celle ou de celui qui me l’a donné, du temps que j’ai passé à le métamorphoser, à résoudre des problèmes techniques ou esthétiques.Une seule chose a compté, soyez-en certains: je me suis régalé.